Les frontières tracées par le colon afin d’assoir sa suprématie sur les Etats Africains, constituent aujourd’hui de véritables obstacles à la lutte efficace contre les groupes terroristes en Afrique de l’Ouest. C’est une réalité dans des pays en guerre contre le terrorisme, qui n’ont pas le droit de franchir des frontières.
Le président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE l’a affirmé lors d’une de ses récents discours. Il est déplorable et injuste de se retrouver impuissant face à des terroristes qui franchissent les frontières et partent librement sans être inquiété. Puisque les combattants n’ont pas droit, même à moins de 50m des terroristes d’agir sur le territoire d’un autre pays.
Dans ce contexte, les criminels comptent sur ces espaces frontaliers pour s’y réfugier et continuer à mener tranquillement leurs barbaries contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité. Une véritable préoccupation à laquelle des solutions idoines doivent être trouvées, si les dirigeants en Afrique veulent réellement en finir avec le terrorisme.
Pour Une efficacité de la lutte contre le terrorisme en Afrique ou dans la sous-région, le président togolais, Faure Essozimna GNASSINGBE, estime que la seule option reste une coopération interétatique efficace. En clair, les pays d’Afrique ou de l’espace Ouest africain notamment ceux en proie au terrorisme devront nouer des relations fortes de coopération militaire.
Aussi, le président du Togo, a appelé au renforcement de la synergie entre les forces de défense et de sécurité en vue des victoires militaires sur l’ennemi. Il s’exprimait ainsi lors de la dernière réunion à Abuja au Nigéria sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. C’est une stratégie que les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont su mettre en œuvre pour mieux sécuriser leurs frontières communes.
Une coopération militaire franche et solide entre les Etats en Afrique de l’Ouest marquera à coup sûr, la fin du terrorisme dans cette région. Elle permettra de braver toutes les frontières et de traquer de tous les côtés les groupes terroristes afin de les mettre hors d’état de nuire, protégeant ainsi, d’une manière efficace la population.
S’unir pour le bien de l’Afrique et des africains !
Sadi Quodam
