Outre les attaques terroristes observées dans les zones frontalières et dans les villages reculés, les nigériens dans les grandes villes notamment à Niamey, la capitale, font face aussi à des tentatives d’attaques et de déstabilisation.
Les activités lancées par la France afin de semer le chaos au Niger suivent apparemment leur cours normal. Comme l’a dit le gouverneur de la région de Niamey, les faux amis du Niger n’ont jamais renoncé à leur projet de déstabilisation.
Malgré les dénonciations et les découvertes qui donnent la chair de poule, les activités de déstabilisation des institutions ou d’autres endroits stratégiques du pays se poursuivent par les marionnettes et les vendus engagés par la France pour le sale boulot. Après la découverte et la saisi à Niamey par l’armée nigérienne, des munitions et d’importants matériels de guerre appartenant à la France, ce sont des explosifs qui ont été saisis cette fois-ci.
Selon les informations rendues publiques, le gouverneur de la région de Dosso, au Sud-Ouest du Niger a annoncé lundi la saisie d’une importante quantité de munitions composée de 1980 engins explosifs dans la région. C’était au cours d’une patrouille diligentée sur ordres du commandant de la garde nationale, Harouna Dalimane, le dimanche 25 février.
Ces explosifs étaient transportés par deux individus à bord de deux motos, en direction du Niamey, la capitale nigérienne. Selon le gouverneur, des populations sont de plus en plus impliquées dans ces opérations, d’où l’appel à la vigilance et à une étroite coopération avec les forces de défense et de sécurité, afin de démanteler ces réseaux de malfaiteurs et de déjouer leurs plans.
La lutte pour la sécurité du pays et la protection des personnes et des biens incombe tout citoyen nigérien. La solidarité, l’unité, la collaboration et la détermination de la population permettront aux autorités et à l’armée de mettre hors d’état de nuire, les criminels et leurs complices y compris les impérialistes.
Madjid Abdoul
