La mobilisation massive des burkinabè observée le samedi 11 Mai à travers le pays des hommes intègres, a un but précis. Celui de transmettre un message à ceux qui attendent la fin de la durée de la transition pour exiger l’organisation des élections. Des élections pour disent-ils, le retour à l’ordre constitutionnel.
En effet, selon la charte de la transition adoptée en octobre 2022 après le renversement du régime du président Roch Marck Christian Kaboré, la transition doit prendre fin en juillet 2024, avec la tenue des élections présidentielles et législatives. Ceci dit, les assises nationales devront se tenir dans les jours à venir pour décider du sort de la transition et de l’avenir du pays.
Aussi comme à leur habitude, les acteurs régionaux et internationaux guette la fin de la transition pour sortir leurs communiqués d’éternelle exhortation de retour à l’ordre constitutionnel. Et bien les burkinabè conscients de l’enjeu de cette situation ont voulu anticiper les choses.
A travers des mobilisations massives organisées, dans toutes les régions du Burkina Faso, ils réclament la prolongation de la transition, afin de permettre à la transition actuellement dirigée par le capitaine Ibrahim TRAORE, de poursuivre et d’achever les bonnes œuvres entamées pour la libération et le développement du pays.
Les burkinabè justifient cette demande par le faite que la transition se soit lancée dans un dynamisme de patriotisme, œuvrant uniquement pour l’intérêt des burkinabè et de leur territoire, le Burkina Faso. Leurs actions louables sont visibles non seulement sur le plan de la sécurité, mais également dans le domaine socioéconomique, favorisant un développement effectif et durable.
Les burkinabè conscients, qui luttent pour l’intérêt de leur Nation, ne veulent en aucun cas compromettre le processus déjà en marche pour la libération et le développement de leur pays, en laissant partir l’équipe qui constitue la locomotive. C’est un message adressé aux autorités de la transition et aux forces vives de la Nation de revoir la durée de la transition.
C’est également un message à la communauté régionale et internationale pour qui, la démocratie à l’impérialiste et l’ordre constitutionnel sont souvent plus importants que la sécurité et la volonté du peuple.
Fulbert Daoussa
