Il s’est ouvert lundi 13 novembre à Nairobi, capitale kenyane, une rencontre internationale sur la production et la gestion des plastiques. L’idée est de pouvoir mener des réflexions et de trouver des solutions idoines à la pollution de l’environnement par les plastiques.
Des représentants de 175 pays du monde prennent part à cette rencontre, qui permettra de s’entendre et d’adopter un premier traité mondial pour lutter contre le fléau des plastiques. Les travaux de cette rencontre vont durer une semaine et prendront fin le 19 novembre prochain.
Vu les impacts négatifs qu’ont les pastiques sur l’environnement et l’espace maritime, il urge d’agir et de trouver des moyens pour contrer, ne serait-ce, réduire la production et de ce fait, la pollution par les plastiques, qui se retrouvent partout de nos jours.
Selon les informations, des déchets de toutes tailles se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes. Aussi, des microplastiques ont été détectés dans le sang ou le lait maternel. Ceci nuit gravement non seulement à l’environnement mais également à la santé humaine et celle des ressources marines.
Selon les statistiques, la pollution plastique devrait s’aggraver. La production annuelle a plus que doublé en 20 ans pour atteindre 460 millions de tonnes. Elle pourrait tripler d’ici à 2060 si rien n’est fait. Le plastique joue aussi un rôle dans le réchauffement climatique. Il représentait 3,4% des émissions mondiales en 2019, chiffre qui pourrait plus que doubler d’ici à 2060, selon l’OCDE.
Cette rencontre qui se tient à quelques semaines de la 28ème Conférence des Parties sur le climat, est une belle occasion pour les participants de faire des propositions concrètes, pouvant permettre de résoudre une foi pour de bon ce fléau.
Marcel Abadi
