A l’issue du premier conseil des ministres de l’année 2024, tenu le vendredi 05 Janvier, le ministre en charge de la justice, Edasso Rodrigue Bayala a annoncé la libération de 968 détenus, qui ont bénéficié de la grâce présidentielle, à l’occasion de la nouvelle année 2024.
Le projet de décret a été adopté en conseil des ministres et signé par le président de la transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, conformément à l’article 54 de la constitution burkinabè. Le décret a pris effet à compter de sa signature, autorisant la remise de peine aux 968 détenus dont le sort a été scellé.
Les détenus déjà condamnés et qui ont fait preuve d’exemplarité dans leur conduite au niveau des maisons d’arrêt et de correction ou ceux qui ont fait preuve d’engagement et de dévouement au niveau des centres pénitentiaires agricoles sont ceux-là qui ont bénéficié d’une remise de peine.
Selon le ministre de la justice, 335 prisonniers bénéficient d’une remise totale de peines, 626 d’une remise partielle de peine, et 7 condamnés à vie bénéficient d’une commutation de peines, c’est-à-dire la prison à vie est transformée en un emprisonnement à temps selon les autorités judiciaires.
Le choix des détenus à gracier par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, est fait selon le ministre, sur la base de critères qui prennent en compte l’âge, l’état de santé du détenu et le comportement exemplaire de ce dernier.
Se faisant, le chef de l’Etat veut atteindre un de ces objectifs dans le domaine pénitentiaire, celui de désengorger les prisons. Cependant, il est nécessaire d’assurer leur réinsertion socio-professionnelle afin d’éviter que des crimes ne se répètent. Le président de la transition les occuper au maximum, en les faisant travailler, comme cela se fait déjà dans les centres pénitentiaires agricoles.
Salomé Deli