Des citoyens burkinabè se sentant concernés par la situation sécuritaire de leur Nation, continuent de se faire enrôler dans l’armée afin d’apporter leur pierre à la construction d’un pays sécurisé où règne la paix et la stabilité. C’est le cas des agents en fin de formation de la 54ème promotion de l’École nationale de police (ENP), qui ont reçu leurs galons de sous-officiers de la police nationale et de policiers municipaux, lors d’une cérémonie présidée par le premier ministre.
Cette promotion forte de 2 069 nouveaux policiers vient ainsi augmenter significativement les effectifs de l’Armée nationale, pour la mission de reconquête totale du territoire national, de la sécurisation des personnes et des biens. Dans un contexte de lutte acharnée et intense contre le terrorisme et toute autre menace sécuritaire, cet engagement citoyen et patriotique vient à point nommé, répondre aux besoins exprimés sur le terrain.
Il faut souligner que les autorités burkinabè misent sur l’efficacité cette armée nationale, pour la restauration de la paix gage de développement socioéconomique effectif et durable. Raison pour laquelle des efforts se déploient pour de l’armée une puissance tant au niveau matériels que l’effectif. Cette promotion placée sous le nom « DIMMEH SUUDU BAABA » qui veut dire « espoir de la Patrie », a donc tout son sens.
Il faut noter 665 sergents issus de la 16ème promotion de l’École nationale de sous-officiers d’active (ENSOA), ont été également libérés et sont désormais aptes à servir la Nation dans les opérations de reconquête du territoire. Le Burkina Faso sous la présidence du capitaine Ibrahim TRAORE prépare ainsi une armée puissante jamais égalée dans la sous-région, en vue d’une guerre plus efficace contre les ennemis de la brousse.
Robert G.
