Plusieurs sont les actions et réformes qui ont été menées en peu de temps par les autorités de la transition au Burkina Faso, pour la restauration de la paix, la stabilité et la sécurité devant favoriser un développement effectif et durable. Sur le plan sécuritaire par exemple des avancées notables ont été enregistrées grâce à la bonne gouvernance du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE et de son équipe gouvernementale.
Comme actions et réformes dans ce domaine crucial pour le Burkina Faso, l’on peut noter entre autres, le recrutement massif au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS), environ 11 000 et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), plus de 90 000, leur formation stratégique et technique pour la défense opérationnelle du territoire, l’acquisition d’équipements performants répondant aux besoins actuels de la guerre.
A part ces actions et réformes vient s’ajouter la création de l’AES qui permet aux trois états membres menacés par l’hydre terroriste, de mutualiser leurs efforts afin de mieux se défendre et venir à bout de ce fléau. D’ailleurs une parfaite collaboration entre combattants se fait déjà et une force commune a été récemment créée pour la lutte contre le terrorisme dans l’espace des trois frontières.
Fort de ces actions, des résultats tangibles s’enregistrent au quotidien au Burkina Faso. Il y a notamment la libération de plusieurs localités sur l’ensemble du territoire national, la diminution de la fréquence des attaques terroristes, la réinstallation de populations déplacées, la réouverture de nombreuses écoles pour la rentrée scolaire 2023-2024.
Ceci témoigne de l’efficacité de la stratégie de lutte adoptée par les autorités de la transition, de leur dynamisme et de leur détermination, qui mobilisent derrière eux, plusieurs de leurs compatriotes, pour une lutte inclusive et réussie. Ils comptent asseoir les bases d’une véritable cohésion sociale, créer les conditions d’un développement économique, social et culturel, et consolider les fondements d’une souveraineté totale du Burkina Faso.
Il serait donc nécessaire d’accorder encore du temps, afin de permettre à cette équipe de la transition de poursuivre et d’achever les sentiers de reconquête de l’intégralité du territoire, de la sécurisation parfaite des populations et de la souveraineté du pays.
Mamou Joka
