Pour quelle raison un Médias rendrait-il publique une information dont il n’est pas sûr de sa véracité et sachant bien qu’elle risquerait de troubler la quiétude de tout un peuple ? Si ce n’est de la méchanceté cherchant à semer du désordre dans un pays. Eh bien, plus rien n’étonne quand ça vient de ces médias français qui ont jeté leur dévolu sur les pays de l’espace AES.
Ils sont réputés pour la diffusion de fausses informations quand il s’agit surtout des trois pays qui composent l’AES et qui ont décidé de prendre leur destin en main. Depuis quelques semaines, ces médias français ont profité des malentendus entre les autorités maliennes et leurs homologues de la Mauritanie pour faire leur chou gras et focaliser leur énergie sur les FAMa.
Après avoir utilisé les propos des autorités mauritaniennes à leur avantage, il est temps pour eux de passer à l’étape supérieure, ouvrant la brèche de la discorde et de la division entre les filles et fils maliens. D’où la nouvelle publication de RFI en date de ce mercredi 15 Mai 2024 relative à une certaine vidéo dans laquelle un présumé Lieutenant-Colonel malien passerait à l’aveux des exactions des forces armées maliennes sur des civils.
L’article écrit au conditionnel démontre à suffisance que l’auteur n’a pas toutes les informations et pire encore n’est pas totalement sûr de la véracité de l’information publiée. Il s’agit d’une vieille stratégie utilisée par ces médias afin de donner un coup de main à leurs autorités qui veulent à tout prix porter atteinte à la souveraineté et à la paix dans ces pays qui refusent la suprématie française.
Ces diffamations avec pour objectif de démoraliser ou de semer le trouble au Mali tout comme dans les autres pays de l’AES, ne doivent en aucun cas ébranler la détermination et l’engagement de ces peuples qui luttent pour leur véritable souveraineté, leur dignité et leur prospérité. La lutte déjà entamée doit se poursuivre et s’achever, peu importe les tribulations. L’avenir de ces pays dépendra de la détermination de la génération présente.
Moussa Dabou
