D’après les informations rendues publiques sur les Médias nationaux, les migrants nigériens vivant sur le sol Algérien ont fait objet d’un traitement inhumain, par les services de sécurité algérienne, lors de leurs opérations de rapatriement et de refoulement de migrants en situation irrégulière, dans la zone Subsaharienne.
Plusieurs domiciles des familles des migrants nigériens auraient été saccagées lors de ces opérations, des objets de valeur sur les lieux saisis par les éléments de la police algérienne. Des actes violents et inadmissibles qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la sécurité des biens des ressortissants nigériens vivant en Algérie.
Face à cette situation, le gouvernement nigérien a réagi en interpelant les autorités algériennes. Le département ministériel nigérien en charge des nigériens de l’extérieur a dénoncé la méthode utilisée par la police algérienne, et a exprimé la protestation des autorités du Niger. C’était devant le diplomate algérien au Niger, M. Bekhedda Mehdi, convoqué pour la cause.
Ce dernier a été ensuite invité à agir auprès des autorités compétentes de son pays afin que ces opérations de rapatriement et de refoulement des migrants voulu par le gouvernement algérien, se déroulent dans le respect strict de la dignité, de l’intégrité physique et morale des ressortissants nigériens, ainsi que dans la protection de leurs biens.
Pour le gouvernement nigérien, ces opérations doivent se faire conformément aux relations de fraternité, et de coopération qui ont toujours existé, si heureusement, entre les deux pays et les deux peuples frères, qui partagent une longue frontière de 951 km.
Selon les informations, des vastes opérations de rafles policières sont régulièrement menées dans certains quartiers de la ville de Tamanrasset où vivent des ressortissants des pays subsahariens. Des opérations qui se déroulent toujours dans la violence contre les étrangers vivant sur le territoire algérien.
Lidi Faodon