Burkina Faso/Terrorisme : La Restauration de la paix, les artistes de la musique burkinabè comptent faire leur part

Culture

Regroupés dans un collectif, les artistes burkinabè veulent mettre leur voix au service de la promotion de la paix, de la réconciliation nationale, d’unité, gage de la stabilité et de la cohésion sociale. Ils ont à cet effet, annoncé plusieurs activités de sensibilisation à travers la musique, dans le pays.

A travers le projet « nos voix pour la paix », le collectif composé de 09 artistes burkinabè a produit une chanson titrée « Sauvons la Paix ». Par cette chanson, les artistes appellent leurs compatriotes à l’unité, au vivre ensemble pour un retour à la paix.

La musique adoucit les mœurs dit-on souvent. En cette période marqués par des tensions et des défis majeurs liés au terrorisme, cette initiative des passionnés de la musique est la bienvenue. Ceci contribuera à coup sûr à plus d’engagement et de sacrifices des burkinabè pour la lutte contre le terrorisme.

Le collectif dans son programme de sensibilisation pour la paix, a annoncé une caravane de concerts live, du 21 octobre au 9 décembre 2023. Elle va parcourir huit villes du pays, avec pour objectif de véhiculer à travers la musique, des messages de paix, d’union, de la tolérance.

Il est prévu aussi du sport pour la paix, qui se déroulera le 19 octobre prochain, date d’ouverture des Rencontres Musicales Africaines (REMA 2023), qui aura lieu au cour de la période de 19 au 21 octobre à Ouagadougou, capitale burkinabè.

En effet, la crise sécuritaire n’a pas épargné le secteur musical burkinabè les artistes voyant leur espace se réduire du fait de l’inaccessibilité de certaines localités du pays. La restauration de la paix leur permettra de mener dans la quiétude, leurs activités musicales.

La lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire nationale est une affaire de tous les burkinabè. Comme ces acteurs du monde culturel, les filles et fils du pays des hommes intègres sont appelés à apporter leur pierre pour la réussite de la lutte.

Ouedraogo Salam

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