Il appartient au peuple souverain du Niger à ce 21ème siècle, de décider de ce qui est bien et avantageux pour leur patrie. Ceci permettra d’éviter des problèmes qui conduisent à des crises socio-politiques répétées, comme nous le constatons ces dernières années en Afrique.
Le plan de transition présenté par le diplomate algérien, qui consiste entre autre à rendre le pouvoir aux civiles en six mois, à organiser des échanges avec toutes les forces vives du Niger, est une proposition qui reste à analyser par les nigériens. Pour l’Algérie qui refuse toute intervention militaire, le retour à l’ordre constitutionnel dans un bref délai éviterait l’affrontement que veulent la France et la CEDEAO, sans penser aux conséquences désastreuses de l’action.
Mais est-ce la meilleure façon de procéder ? Pourquoi se précipiter ou prendre des décisions à la hâte, pour in fine, ce qui est très probable, replonger plus de 27 millions d’habitants dans la situation précédente qui a entrainé le coup d’Etat ? L’important pour le peuple nigérien est de pouvoir créer un cadre propice et incontestable pour les élections, trouver des compatriotes dignes de foi pouvant lutter pour les intérêts du pays.
C’est de ça qu’il s’agit, les intérêts de la république nigérienne passent avant tout. Ils doivent être bien gérés pour profiter à tout nigérien. La crise actuelle au Niger est une opportunité à saisir pour tout remettre en cause, afin de construire des bases solides, pour la paix, la stabilité, la souveraineté totale, la gestion rationnelle des ressources naturelles et pour le développement effectif du pays.
Namibe Loula
