Au pouvoir depuis le coup d’Etat du 26 Juillet, le régime militaire ne cesse de démontrer sa fermeté face aux agissements de ses détracteurs. Malgré les sanctions économiques et commerciales illégales, les menaces d’agression, la sommation de la CEDEAO et de son armée pour le retour à l’ordre constitutionnel, les militaires du coup d’Etat ne montrent aucune flexibilité et restent tenace ; même après le passage d’une délégation de la CEDEAO le samedi 19 Août dernier, exigeant le retour au pouvoir du président renversé.
Le Général Abdourahamane Tchiani, président du CNSP et son gouvernement prennent des initiatives pour mener à bout leur vision. Celle de sortir le Niger de ses impasses politiques et sécuritaires et de mettre en place une constitution digne de ce nom. A cet effet, ils ont annoncé dimanche 20 Août, une période de transition de trois (03) ans au maximum et envisagent l’organisation d’un Dialogue national, avec toutes les forces vives de la nation, dans un délai de 30 jours.
L’organisation Ouest-africaine et ses alliés français doivent prendre leur courage à deux mains, tourner la page Bazoum et reconnaitre leur défaite face aux dignes fils du Niger qui ne veulent rien d’autre que la liberté de leur nation sur tous les plans, et le bien-être des citoyens nigériens. Ce qui est très sûr, les militaires nigériens peuvent compter sur le soutien de leurs compatriotes et celui des frères africains qui luttent également pour l’émergence des pays africains, loin du Néo colonialisme français.
Noor Musa
