Depuis le putsch au Niger le 26 juillet 2023, c’est un bras de fer qui s’est installé entre les nouveaux hommes forts du Niamey et les organisations sous-régionales et internationales, de même que certains pays que ce soit en Afrique ou en Europe.
C’est le cas de la France l’ancienne puissance coloniale de la région Afrique francophone dont la jeune génération ne veut plus en raison de ses actions frauduleuses imposé dans le système de gouvernance en faveur de ses intérêts et son ingérence dans les affaires des Etats souverains sur le continent.
Parlant de ses actions inhumaines, les nouvelles autorités du Niamey ont porté des accusations mercredi 09 Août 2023 sur les troupes françaises.
D’après l’intervention du porte-parole du CNSP, Amadou Abdramane, les troupes françaises ont mis en œuvre un plan visant à déstabiliser le Niger. Il a aussi affirmé qu’un avion militaire français avait violé l’espace aérien ; les “forces françaises ont fait décoller” mercredi de N’Djamena, au Tchad, “un avion militaire” à “6h01 locales“, indique un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). “Cet aéronef a volontairement coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de notre espace de 6h39 à 11h15 locales“, est-il ajouté. Il a également accusé la France d’avoir d’une façon unilatérale, libéré les terroristes prisonniers, sans apporter de preuves ni élaborer sur l’identité des personnes mentionnées.
Des accusations niées en bloc comme on pouvait s’y attendre, par la France mercredi soir, à travers la ministre française en charge des affaires étrangères, Catherine Colonna sur BFM-TV. Selon elle, “Le vol effectué mercredi a été autorisé et coordonné avec l’armée nigérienne” ; ‘’et qu’aucun terroriste n’a été libéré par les forces françaises”.
Ces accusations contre la France dans la région, particulièrement prise pour cible depuis le coup d’Etat du 26 juillet, ce sont survenues à la veille d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Nigeria. Cette organisation, jugée “à la solde” de la France par les militaires ayant pris le pouvoir à Niamey, les a menacés d’une intervention armée en cas d’échec de la diplomatie afin de rétablir dans ses fonctions le président nigérien renversé, Mohamed Bazoum.
Il est important pour les Forces de défense et de sécurité (FDS) de relever leur niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire et pour le peuple, de rester mobilisé et vigilant.
Dada Lare