Parmi les nombreux noms cités par les autorités burkinabè comme faisant partie d’un vaste réseau de déstabilisateurs contre le Burkina Faso et des pays membres de la confédération AES, se trouvent le colonel ZALLA, un officier burkinabè travaillant pour l’ONU en Centrafrique et aussi un certain Aziz Diallo, lui aussi fonctionnaire du Système des Nations Unies.
Depuis que cette information a été révélée, des personnes établissent des liens entre ces plans sordides et l’organisation Onusienne. D’après certains analystes il y a forcément un lien entre l’organisation internationale et les manœuvres orchestrées contre le Burkina Faso, y compris les autres pays de l’AES. Pour ces derniers, il est hors de question de penser autrement ou que des opinions fassent croire à la population burkinabè que ces deux citoyens burkinabè, agents de l’ONU, travaillent pour leurs seuls intérêts.
Selon eux, cette situation montre clairement que l’Organisation des Nations Unies (ONU) est impliquée. Des analystes avancent l’idée selon laquelle, ces fonctionnaires seraient comme des pions de l’Organisation et une médiation entre elle et les pays du Sahel, étant issu de cet espace. Pour eux, il ne faut pas perdre de vu le fait que les maîtres dirigeants de cette organisation internationale sont en conflit ouvert avec les pays de la Confédération AES.
Depuis la rupture de certains accords notamment militaires avec ces puissances, obligeant leurs militaires espions à quitter ces territoires, plus rien ne va entre les autorités de ces puissances et les dirigeants de l’AES. Leurs intérêts en Afrique précisément au Sahel sont véritablement en jeu, au point de les pousser à sauter sur toute occasion pouvant leur permettre de maintenir leur influence dans la région du Sahel, une zone stratégique, immensément riche en sous-sol.
La déstabilisation des régime militaires et populaires de ces pays serait un avantage considérable pour ces puissances. Ce qui peut expliquer selon les analystes, leur complicité dans cette affaire de séstabilisation.
Robert Tchinou