Le Programme « Cartable minimum » et les ressources destinées aux cantines scolaires, mal gérés. Face à cette situation, le président de la transition et son gouvernement ont décidé de prendre leur responsabilité, en suspendant le transfert des ressources financières aux communes pour l’acquisition de vivres et du cartable minimum.
La décision a été prise en conseil des ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, le jeudi 25 Avril 2024. En effet, le programme de cartable minimum qui date de 2009 a pour objectif d’offrir à chaque année scolaire, des fournitures scolaires nécessaires aux enfants des écoles primaires publiques du Burkina Faso, soulageant ainsi les dépenses aux parents.
A cet engagement vient s’ajouter celui lié au cantines scolaires favorisant l’accès de tous les élèves du primaire aux repas. Ces programmes dont la gestion a été confiée aux autorités communales se sont heurtés dans leur exécution, à des difficultés majeures. Selon les informations, il a été constaté des dysfonctionnements récurrents dans le processus de transfert des ressources.
Des retards dans l’acquisition des vivres pour les cantines, des fournitures scolaires, et une distribution inégale entre les communes ont été constatés. Le gouvernement a donc décidé de reprendre le contrôle de la gestion des cantines scolaires et des kits scolaires, afin de garantir une meilleure distribution de ces ressources aux élèves.
Selon le ministre burkinabè chargé de l’éducation, Jacques Sosthène DINGARA, par cette décision, l’Etat veut procéder à une meilleure allocation des vivres et du cartable minimum. « De façon souveraine, le gouvernement a pris ses responsabilités en décidant de suspendre le transfert des ressources financières à l’ensemble des communes, et de procéder à une acquisition directe.
Une bonne nouvelle pour les parents ainsi que pour les différents acteurs du système éducation de base.
Sam Falou
