Depuis l’annonce par le gouvernement burkinabè de la célébration prochaine des traditions et coutumes du pays le 15 Mai, les traditionalistes se réjouissent et s’impatientent. Ils ne cessent de louer la sagesse et le patriotisme des décideurs et de leur exprimer leur reconnaissance.
Il est vrai que les conservateurs des coutumes et traditions œuvraient pour la préservation et la promotion des traditions et de la culture burkinabè mais c’était de façon officieuse. L’autorisation donnée par le gouvernement de la transition de célébrer chaque année les coutumes et traditions au Burkina Faso est un pas géant vers la reconnaissance de la religion traditionnelle selon les acteurs.
Ce qui réjouit les leaders religieux traditionnels, qui témoignent sans cesse leur reconnaissance au chef de l’Etat et aux membres du gouvernement burkinabè. C’était également le sujet de la rencontre jeudi 28 mars, entre le ministre d’Etat en charge de la fonction publique et les traditionalistes de la ville de Ouagadougou.
D’après le ministre Bassolma Bazié, cette journée a pour objectif de réaffirmer la laïcité de l’Etat et de permettre à la religion traditionnelle, de retrouver sa place dans la société. Pour ajouter, il a affirmé que c’est une journée pour que chaque Burkinabè puisse retrouver sa culture et ses origines afin de poser des actes de cohésion sociale et de vivre-ensemble dans la société.
Les africains doivent pouvoir préserver et perpétuer leurs traditions et coutumes. Il y va de la survie de leur identité culturelle propre, dans laquelle le bon Dieu les a créés.
Foussa Nombi
