Selon le premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, les africains détruisent d’autres africains pour la cause des impérialistes, comme c’est le cas depuis le temps colonial. Dans le néocolonialisme, c’est la CEDEAO qui est utilisée par les impérialistes notamment la France, pour détruire d’autres africains.
Ce n’est un secret pour personne. Depuis plusieurs décennies, l’organisation Ouest africaine est sous influence de la France. Elle a été et continue d’être le levier sur lequel la France s’appuie pour étendre sa suprématie en Afrique en particulier dans l’espace sous régionale. La réputation douteuse des dirigeants étant en sa faveur.
Pour ces pays qui ont des visions contraires à celles du maître, et qui cherchent leur souveraineté, leurs comptes sont réglés sans perdre du temps. Exactement comme cela se faisait pendant la conquête coloniale. Ce sont les africains qui vendaient leurs frères aux colons. Les corrompus étaient même outillés pour faire la guerre à leurs frères ou pour éliminer ceux qui n’obéissaient pas aux ordres du blanc.
Cette stratégie de l’impérialiste est toujours d’actualité, et lui permet de satisfaire ses désirs, tout en ayant les mains pures. Selon le chef du gouvernement burkinabè, les valets locaux au service de l’impérialisme sont de plus en plus nombreux et cherche à impressionner ou à satisfaire leurs maîtres à tout prix, au détriment de la vie ou du bien-être de leurs frères.
Ce qui se passe ces derniers jours au Burkina Faso, avec de multiples attaques et des massacres de civils, sans oublier des informations à caractère manipulatoire et les diffamations, doit interpeller chaque burkinabè. L’ennemi n’est jamais loin, mais guette et saisi toutes les occasions qui s’offrent à lui. La vigilance, la prudence et la ruse doivent être de mise, pour discerner et contrer les actions perfides de l’ennemi et de ses complices.
Madjo Haure