Retrait AES de la CEDEAO : Peine perdue pour les appels au dialogue

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Suite à l’annonce conjointe faite le dimanche 28 janvier, sur le départ des pays de l’AES de la CEDEAO, des réactions appelant à un dialogue sincère et fraternel n’ont pas manqué, notamment de la part de la commission de la CEDEAO et de celle de l’Union Africaine.

La commission de la CEDEAO a affirmé dimanche tout mettre en œuvre, pour trouver une solution négociée et maintenir au sein de l’organisation, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Quant à la commission de l’Union Africaine, elle a dans un communiqué rendu publique mardi 30 janvier, appelé à une intensification dialogue fraternel, loin de toute interférences extérieures.

Ces appels des commissions sont cependant sans issu. Pour les décideurs, notamment le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, c’est un chemin de non-retour que les trois pays ont décidé d’emprunter, même s’il est parsemé d’obstacles et de beaucoup de difficultés.

Pour le chef d’Etat burkinabè, il s’est agi d’une décision mûrement réfléchie. Elle a été prise après un bon temps d’observation, d’analyse de la situation de leurs pays, et il n’y a pas un retour passible.

Certainement pas dans une organisation qui n’a pas hésité à infliger à ces pays, de lourdes sanctions injustes, à s’éloigner de ses objectifs de départ et à se transformer en un instrument pour les puissances étrangères. Le président TRAORE rassure quant aux relations bilatérales qui existent entre le Burkina Faso et les autres pays de l’espace CEDEAO.

Le pays des hommes intègres reste ouvert aux peuples des autres pays, mais des décisions idoines seront prises si la réciprocité n’est pas observée. Il a appelé ensuite les filles et fils du Faso à rester unis et solidaires, afin de construire une Nation souveraine de paix et de solidarité partagée.

Fatou Nassara

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