La rupture entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été célébrée en grande pompe part les peuples des pays concernés. Une manière pour eux de manifester leur accord pour cette décision historique et louable de leurs dirigeants.
Que ce soit sur les places publiques ou sur les réseaux sociaux, ou encore sur les médias les peuples du Burkina Faso, du Mali, du Niger, ainsi que leurs amis, panafricains, ont manifesté leur joie et satisfaction aussitôt que l’annonce a été faite. Ils ont également exprimé leur soutien et ont encouragé les décideurs à rester ferme dans leur décision.
Leur décision conjointe de sortir de la communauté Ouest-africaine est historique, courageuse et salutaire selon les manifestants et certains analystes politiques. Ce qui démontre le mépris que ces personnes ont de l’organisation, ou mieux, de ses dirigeants qui servent leurs intérêts et ceux de leurs alliés occidentaux au détriment des peules de la Zone Ouest-africaine.
Leurs actions, leurs décisions et leur attachement aux impérialistes ont fait d’eux des indésirables aux yeux des peuples qu’ils sont censés protéger. Cette organisation, pour ses propres intérêts et pour satisfaire les impérialistes, a rendus handicaps ces pays sur le plan socio-économique, sans gêne ni remords, suite aux coups d’Etats survenus dans chacun de ces pays de l’AES.
Ce comportement ou cette position de la CEDEAO lui a coûté chère et ce n’est surement pas la fin. Si d’autres pays décident d’emboîter le pas, ce qui est fort probable, elle va se vider au fil des années. Il est temps de se ressaisir, de mettre en avant les idéaux fondateurs de l’organisation ou c’est un travail des décennies qui partira en lambeaux.
Massi Goumbo
