Les infractions économiques et financières au Burkina Faso feront l’objet d’une grande attention, en cette nouvelle année judiciaire 2023-2024. Une année placée sous le Thème, « le traitement judiciaire des infractions économiques et financières : état des lieux et perspectives ».
Le barreau burkinabè, lors de l’ouverture de l’année judiciaire, cérémonie à laquelle a pris part le président de la transition Ibrahim TRAORE, a manifesté son intérêt dans cette lutte. Il s’agit précisément de relever les insuffisances en matière de traitement de dossiers de crimes économiques et de trouver des mécanismes pouvant permettre d’améliorer les services juridiques en ce sens.
La délinquance économique et financière recouvre, selon les autorités judiciaires burkinabè, des infractions qui vont de la corruption au blanchiment de capitaux en passant par les fraudes fiscales, l’escroquerie et autres. Il importe de se dresser sérieusement contre ces infractions qui constituent un véritable obstacle au développement économique du pays.
Ce fléau ne profite qu’à une poigné de personnes ou à certains barons politique qui s’enrichissent sur le dos de l’Etat et du pauvre citoyen. Désormais, les dossiers de ces criminels économiques seront traités avec une plus grande attention et plus de rigueur. Ceci permettra de réprimer les criminels et de décourager ceux qui seront tenté de s’adonner à ces mêmes pratiques.
Salifou Koné
