Présent à Conakry, en capitale guinéenne depuis quelques jours, le journaliste français Thomas Dietrich a été interpelé dimanche 14 janvier 2024, et ensuite expulsé du territoire vers son pays d’origine. Selon les informations, il était à Conakry dans le cadre d’une enquête sur la Société pétrolière, SONAP.
Il a été arrêté dans l’hôtel Tourisme de Kipé, dans la banlieue de Conakry où il séjournait depuis quelques jours, dans un cadre légal avec un visa qui devrait expirer en Avril 2024, selon les informations. Outre son enquête sur la Société Nationale des Pétroles (SANAP) et la gestion pétrolière, le journaliste français s’intéressait apparemment aussi aux patrimoines de certains dirigeants de la transition de Guinée.
Son expulsion aurait suscité de vives inquiétudes et de réactions dans le monde médiatique national, sur la liberté de la presse et le droit à l’information dans le pays. Cependant, il importe de se poser certaines questions pertinentes à savoir pour l’intérêt de qui le journaliste du médias TV travaillait-il ? Etait-il à Conakry pour son propre chef ou avait-il un ordre de mission ?
Est-ce possible pour un journaliste africain de se donner cette liberté sur le sol Français, au point de s’immiscer dans la vie des autorités du pays ? s’emblerait-il que ce journaliste n’est pas à ses premiers ennuis avec les régimes guinéens. Au temps du président Alpha Condé, Dietrich avait été arrêté et expulsé en mars 2020 vers la France.
Quand bien même il clame s’insurger contre les actions des gouvernants de son pays sur le continent africain, il est nécessaire de prendre un recule, de se poser des questions et d’analyser ses faits et gestes, pour le bien de la Nation. Selon les informations des mêmes sources, l’ordinateur portable du journaliste qui contient des données personnelles aurait été confisqué par les autorités guinéennes.
Affaire à suivre…
Michel Doup
