En Syrie, plus de 70 000 personnes auraient été contraintes de fuir vers Idleb et la ville d’Alep, selon un rapport de l’ONU du mardi 3 décembre. Ce chiffre marquerait une forte augmentation par rapport aux près de 50 000 déplacés recensés le 30 novembre. Dans une offensive éclair déclenchée il y a une semaine, les groupes armés, ont pris le contrôle d’Alep, la deuxième plus grande ville du pays.
C’est la deuxième fois que nous sommes forcés de fuir. La deuxième fois que nous échappons aux frappes d’artillerie, aux bombardements aériens et aux actions de groupes armés violents qui prétendent êtres humains, mais qui ne reconnaissent ni l’humanité, ni les enfants, ni les femmes, ni les personnes âgées, explique un réfugié.
Les rebelles menant une offensive dans le nord de la Syrie auraient atteint les portes de Hama, la quatrième ville du pays. Ce mercredi 04 novembre, l’armée syrienne, qui n’avait pas offert de résistance significative à Alep, aurait lancé une contre-offensive pour repousser les rebelles hors de Hama.
Les premières victimes de ces combats sont les civils. Les affrontements, les plus violents depuis 2020, ont fait 602 morts en une semaine, dont 104 civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
Source : fr.africanews.com
La Rédaction
