Le gouvernement burkinabè a exprimé jeudi, sa consternation suite au communiqué du porte-parole Bureau des droits de l’homme des Nations Unies en lien avec l’attaque terroriste vaillamment repoussée par les forces combattantes burkinabè les 26 et 27 novembre dernier dans la ville de Djibo.
Le gouvernement du Burkina Faso regrette et n’approuve pas certains propos du porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU dans le communiqué. Des propos selon les autorités du Faso, qui ont tendance à mettre sur un pied d’égalité, les terroristes et l’Etat. Une manière déguisée de donner de l’importance et d’encourager les actes terroristes.
En effet, après la bataille à Djibo, héroïquement remportée par l’armée burkinabè, Mr Seif Magango, depuis son poste à Nairobi, capitale Kenyane, a sorti un communiqué intitulé commentaire du porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU, après qu’au moins 40 civils ont été tués par le JNIM au Burkina Faso.
Sans même présenter des compassions au peuple burkinabè ni aux vaillants combattants, ou même condamner l’invasion de Djibo par les terroristes, il s’est attelé à faire un bilan sur les pertes de vies et des blessés, sans un communiqué officiel du gouvernement burkinabè.
Le gouvernement burkinabè n’a pas accepté aussi l’emploi du mot « parties » dans sa phrase qui appelle « toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris en s’abstenant de prendre pour cible des civils et des biens civils ».
Les autorités burkinabè ont rejeté avec véhémence, estimant que ce qualificatif inacceptable, insinue que les terroristes sont les égaux des États. Les représentants du gouvernement burkinabè face à la représentation du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, au Burkina Faso ont rappelé les actions menées par le pays, sur la question des droits de l’homme.
Sambia Gori