La mission de défense et de maintien de la paix de l’ONU en Afrique contre les groupes terroristes et pour la stabilité, est en train de perdre progressivement sa place. Elle est pour la plupart des cas reprochée d’inefficacité, ou de faillir à sa mission qui devrait normalement permettre de relever efficacement les défis sécuritaires dans les pays en proie surtout au terrorisme.
Au Mali par exemple, où la MINUSMA a mené pendant plus de dix (10) ans des opérations de maintien de la paix et de la stabilité, la situation sécuritaire n’a pas changé et s’est plutôt aggravée au fil des années. Elle a été donc demandée par les nouvelles autorités, de plier bagage, ce qui a été fait, laissant place aux FAMa qui mènent aujourd’hui des opérations de lutte remarquables sur le terrain.
Après la MINUSMA, c’est la MONUSCO (Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) qui est contrainte de libérer le champ, pour laisser la place aux forces de défense nationale. Plus de 25 ans de lutte, la RD Congo croupi toujours sous le joug d’une insécurité sans cesse préoccupante, liée aux actes violents des terroristes et à d’autres formes de criminalités.
Les manifestations populaires contre la présence de la MONUSCO autrefois MONUC au Congo, et les exhortations des autorités du pays, ont permis aux congolais d’obtenir le départ de la mission sécuritaire de l’ONU de leur territoire. Selon les informations, l’accord de retrait des casques bleus a été signé mercredi 22 novembre dernier, entre le Gouvernement et l’ONU.
Les opérations de désengagement des troupes de l’ONU de la République Démocratique du Congo devraient démarrer en décembre prochain. Selon les autorités congolaises, les dispositions sont prises, pour que ces opérations de retrait se déroulent dans la quiétude et le respect du plan élaboré par les deux parties.
Dénis Ngoma