Les burkinabè n’auront plus besoin, dans moins d’un an, d’exporter leur Or brut vers l’extérieur, pour le raffiner. Il sera raffiné localement, avant sa commercialisation. Des dispositions ont été prises pour rendre cette idée ambitieuse possible, comme annoncé le 5 avril dernier, à l’issu d’un conseil des ministres.
Le président de la transition, chef de l’Etat, Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé ce jeudi 23 novembre 2023, à la pose de la première pierre, pour le lancement des travaux de construction de l’usine, chargée de raffiner sur le plan nationale l’Or du Burkina Faso et sûrement des autres pays de l’AES.
Une occasion selon le chef de l’Etat, d’avoir un contrôle total sur cette ressource naturelle qui contribue beaucoup à l’essor de l’économie nationale. Selon les informations, cette raffinerie a une capacité de production de 150 tonnes d’or pur à 99,99% par an, soit environ 400 kg d’or par jour.
Installée à Ouaga 2000, au sud de la capitale burkinabè, la prochaine raffinerie d’or permettra aussi d’éviter les fraudes dans l’exportation ce cette ressource minière, selon le chef de l’Etat. Elle permettra également de créer de l’emploi pour les jeunes, soit 100 emplois directs et 5000 emplois indirects selon les responsables.
Ce n’est pas tout, les autorités du pays envisagent mettre en place aussi une usine de traitement de déchets miniers. Pour ce projet, ce n’est qu’une question de jours. L’idée de la transition est de créer une véritable chaîne de valeur, autour de l’exploitation de l’or.
Nadia Bazou
