Plus rien ne va à la frontière Niger-Nigéria depuis sa fermeture suite au coup d’Etat du 26 Juillet 2023. Outre les impacts sur les activités commerciales, cette situation qui dure des semaines déjà, a engendré de l’insécurité dans la zone. Selon les informations, les populations riveraines sont victimes de rackets, de Kidnappings, de pillages, dus à une résurgence des Bandits, et à l’augmentation du trafic d’armes.
Ce fléau est à imputer aux chefs d’Etats de la CEDEAO, le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu en tête. Ils ont eu la mauvaise idée d’ordonner la fermeture des frontières terrestres d’avec le Niger, pensant punir uniquement le peuple nigérien. Les retombés de cette décision dans les espaces frontaliers sont graves que ce soit du côté du Niger, que des pays qui ont eu à appliquer à la lettre le désir de la CEDEAO.
Alors sont-ils capables de régler maintenant le problème causé afin de sauver les populations victimes ? Selon les intervenants sur cette situation, les agents de douanes sont en sous-effectifs donc incapables de pouvoir sécuriser tous les passages et traquer les malveillants. Pourtant, la CEDEAO dispose d’une force pour l’intervention au Niger. Elle se préoccupe plus du Niger que de la sécurité des communautés dans les pays membres. Quelle grande déception !!!
Il faut souligner que toute dégradation de la situation sécuritaire au Niger pourrait avoir des conséquences affreuses dans les régions frontalières. C’est un rappel à ceux qui sont excités à attaquer militairement le Niger sans regarder en derrière. En ce qui concerne les frontières, il n’est jamais trop tard pour mieux faire dit-on souvent. Régler la situation le plut tôt serait le mieux pour la sécurité et la stabilité dans la sous-région et l’Afrique en général.
Aneke B.