Du ménage au sein des forces armées burkinabè, pour éliminer les officiers indésirables, les malhonnêtes et déloyaux envers la Patrie. Ces personnes même qui, sans hésitation ni réflexion, se sont allés avec des ennemis de la Nation pour porter atteinte à la vie de leurs concitoyens, à la dignité militaire et à la sureté de l’Etat, n’ont désormais plus de place dans l’armée nationale burkinabè.
Ainsi en ont décidé les plus hautes autorités du Burkina Faso. Une décision saluée d’ailleurs par ces citoyens burkinabè conscients et avisés. Parmi ces indésirables officiers, l’ancien président de la transition en exil au Togo, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, l’ancien chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Évrard Somda et l’ex-commandant du commandement des opérations du théâtre national, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni.
Il leur est reproché, d’« atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée caractérisée par des actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes en vue de favoriser leurs entreprises contre le Burkina Faso ». Qu’il nous souvienne que ces officiers ont été cités le 23 septembre dernier à la télévision nationale RTB par le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, comme faisant partie du groupe des personnalités burkinabè orchestrant des plans de déstabilisation de leur pays, avec l’appuis des puissances extérieures et des terroristes.
Il était judicieux pour les autorités du pays, en tête le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, de taper du poing sur la planche et de prendre des décisions pouvant servir à la fois de sanction et de moyen de dissuasion de ces officiers manipulables qui seront tentés de leur emboiter le pas. Il y va de la survie, de la souveraineté et de l’intérêt suprême de la Nation burkinabè.
Jolie Djama
