La nouvelle dynamique dans laquelle s’inscrit désormais le Burkina Faso, sous le leadership révolutionnaire du capitaine Ibrahim TRAORE, serait une véritable menace pour la suprématie française dans la région du Sahel en particulier et sur le Continent africain en général. La réussite de cette dynamique burkinabè ainsi que celle des deux autres pays membres de la Confédération AES devra nécessairement contaminer d’autres pays du continent.
D’où la nécessité pour les autorités françaises et leurs alliés de se débarrasser le plus rapidement possible du jeune et patriote président du Faso considéré comme le pivot de la révolution sahélienne. La DGSE à la tête des projets de déstabilisation déjà élaborés pour cette fin d’année, bénéficierait des moyens financiers conséquents de la part notamment de l’Agence Française de Développement (AFD), chargée en réalité d’appuyer des pays partenaires dans la mise en œuvre de leurs projets de développement.
L’interception d’importantes sommes au Burkina Faso et au Mali par des autorités, aurait mis en échec l’un des plans du service de renseignements français qui passe par ces moyens pour financer les complices tapis dans l’ombre pour assurer l’exécution des plans concoctés contre les régimes des trois pays de l’AES. Au Burkina Faso, les espions éprouvant des difficultés dans leur mission d’espionnage la DGSE envisagerait procéder autrement, en créant davantage de conflits ethniques et religieux.
Ces agents de la DGSE comptent également mettre à contribution certains leaders religieux avec l’appui des hommes politiques exilés à l’extérieur du Faso. Fort heureusement, le patriotisme et la participation citoyenne gagnent progressivement le terrain et des burkinabè conscients restent inébranlable dans leur détermination à défendre leur Patrie. Pour des opinions, ces plans sont voués à l’échec tout comme les précédents.
Herman Obiang