Pour rappel, le président de la transition au Mali, et président en exercice de la Confédération AES, le colonel Assimi GOÏTA a séjourné du 1er au 06 septembre dernier à Beijing en capitale chinoise, dans le cadre du 9ème sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). En Chine, il a eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec certains de ses homologues d’Afrique.
Le président de la transition a échangé notamment avec le président de la République Islamique de la Mauritanie et président en exercice de l’Union Africaine (UA), Mohammed Ould Ghazouani, celui de la République Centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra. Le président Assimi GOÏTA a échangé aussi avec le président de la République togolaise, Faure Essozimna GNASSINGBE, ainsi que son homologue de la République du Kenya, William Ruto.
Le président du Mali est revenu en détail sur ses rencontres, expliquant au peuple malien, l’objectif de ces échanges. D’après le président Assimi GOÏTA, aucun pays en Afrique ne dispose les moyens nécessaires pour combattre à lui seul le terrorisme. Ce qui nécessite la solidarité et la mutualisation des forces, afin de mieux faire face à ce fléau qui s’étend progressivement à tout le continent.
Il était donc question lors de ses échanges entre présidents des pays voisins, de mener des réflexions sur les mécanismes de renforcement de coopération en matière de la sécurité et de la défense. Aujourd’hui face à l’expansion continue du terrorisme alimenté par certaines puissances occidentales, des dirigeants des pays africains reconnaissent qu’il faut se serrer les coudes, afin de pouvoir éradique le terrorisme de leurs espaces communs et individuels.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE avait affirmé que les frontières constituent un véritable obstacle à la lutte efficace contre les groupes armés terroristes. D’où l’importance d’une lutte transfrontalière, marquée par le partage de renseignements et la coordination des opérations militaires sur le terrain. Les discutions entre le président GOÏTA et ses homologues devraient permettre de consolider leur coopération sécuritaire en faveur de cette lutte.
Oumar Traore
