CEDEAO-AES/Médiation : L’ancienne puissance coloniale veut-elle imposer ses quatre volontés ?

MONDE OPINION POLITIQUE Sécurité

Pour rappel, à l’issue de la dernière conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO, des dirigeants ont été choisis pour assurer la médiation entre l’organisation sous régionale et les pays membres de l’AES. Il s’agit du président de la République du Togo, Faure GNASSINGBE et de son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

Le premier est considéré comme un ami des pays de l’AES (Burkina Faso, Mali et Niger), en raison de sa flexibilité manifestée envers ces pays quand d’autres dirigeants avaient décidé de les sanctionner sévèrement, suite aux coups d’Etats. Un avantage que la CEDEAO compte exploiter pour mener des discussions avec les dirigeants de l’AES.

Le second quant à lui, est arrivé à la tête du Sénégal après ces décisions tortueuses des dirigeants de la communauté ouest africaine contre les pays frères de l’AES. Ce dernier est également reconnu comme celui qui désir ardemment instaurer un climat de dialogue et d’échanges entre les deux parties même si au début il semblait déterminé à ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

Alors, depuis l’annonce de la mission de ces deux dirigeants, l’on assiste à des scènes qui suscite interrogations et laissent une porte ouverte à des soupçons d’un plan machiavélique en gestation. Entre autres évènements suspects, l’attaque terroriste meurtrière du 20 Juillet dernier contre les soldats togolais au Nord du Togo et l’invitation à Paris du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

Il se pourrait que les autorités françaises, ennemis jurés des dirigeants de l’AES, veulent dicter la conduite à suivre pour cette médiation. Il ne faut pas oublier que ces gens passent par tous les moyens pour imposer leurs quatre volontés. Il se peut qu’à travers cette attaque perpétrée par leurs hommes de main, ces impérialistes et néocolonialistes veulent passer un message au président togolais.

Et la présence à Paris du dirigeant sénégalais sous prétexte de l’évènement sportif ‘’Jeux Olympique’’, n’augure rien de bon quand ça vient surtout de ces autorités françaises. Que ces africains qui se sont engagés pour la libération et la souveraineté du continent, gardent les yeux bien ouverts, pour ne plus se faire avoir par ces mêmes personnes qui ont réduit l’Afrique à néant pour leurs intérêts.

Honoré Gnamou

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