Il n’est plus à démontrer que les autorités burkinabè actuelles, ont établi de nouveaux principes de coopération bilatérale avec les pays du reste du monde. C’est sur ces principes fondamentaux que se nouent et se renforcent des liens d’amitié et de coopération. Une nouvelle dynamique de coopération, visant à protéger en premier l’intérêt général des burkinabè.
Si les autorités ont eu à rompre certaines coopérations avec certains pays, d’autres anciens partenaires ont décidé d’eux-mêmes de divorcer du Burkina Faso, à l’instar de la suède qui va bientôt fermer son ambassade au Burkina Faso, tout comme au Mali et au Soudan. Pendant ce temps, de nouvelles relations se nouent et des anciennes se renforcent.
C’est le cas du Royaume de Belgique dont l’ambassadeur, Jean-Jacques QUAIRIAT est en fin de mission, après quatre (04) années passées auprès du Burkina Faso. Après sa rencontre avec le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, il a exprimé la volonté des deux parties de continuer à travailler ensemble sereinement et à aplanir les divergences pour préserver et promouvoir les intérêts des peuples burkinabè et belge.
Il a fait également cas de la signature récente d’un nouvel accord de coopération pour les quatre prochaines années, consacré aux domaines de l’entrepreneuriat et des soins de santé. La Belgique a accepté appuyer le Burkina, dans la réalisation de certains projets dans ces différents programmes.
Mais il est important de notifier que leurs aides ne sont jamais gratuites. Raison pour laquelle les relations se nouent sur de nouvelles bases afin d’éviter que ces pays étrangers ne continuent à s’enrichir sur le dos du Burkina Faso, et que le burkinabè puisse jouir des richesses de son pays.
Mireille Bassou
