Des informations ont fait état ces derniers jours de la préparation d’un plan de déstabilisation du régime du capitaine Ibrahim TRAORE au Burkina Faso. Ce jeudi 18 Avril, l’on apprend la décision d’expulsion de trois diplomates français par les autorités de la transition. Ces français auraient-ils quelque chose à avoir dans ce énième plan de déstabilisation ?
En tout cas ces derniers sont les premiers à être soupçonnés dans cette affaires de préparation des plans de déstabilisation par tout citoyen, pour plusieurs raisons. D’abord, ils sont accusés de mener des activités subversives, consistant à planifier d’une manière clandestine, des actions contre les autorités du pays.
De plus, la France est réputée pour ces genres d’actions surtout dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ces pays qui ont eu le courage de dénoncer fermement la politique étrangère française notamment en Afrique francophone et ont décidé de se séparer des troupes françaises. Au Burkina Faso, d’autres espions ont déjà fait objet d’arrestation ou d’expulsion.
Ce n’est pas tout, des hautes personnalités françaises ont déclaré ouvertement et clairement qu’ils mènent et continueront de mener des actions de déstabilisation, de façon clandestine dans ces pays. La découverte et la saisi de lourds matériels de guerre appartenant à la France, au Niger en disent également beaucoup.
Aujourd’hui, les peuples de l’espace AES et le monde entier savent bien que la France désir ardemment la chute des régimes militaires de transition pour ses intérêts. Alors tout action de déstabilisation ne viendra que d’elle et de ces complices bien logés dans ces trois pays ou même dans l’espace sahélien et CEDEAO.
Les autorités de transition burkinabè doivent, après cette décision se lancer aux trousses de leurs complices qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire burkinabè.
Yamé Haouda
