Sommet CEDEAO : Le Président Bola Tinubu s’insurge contre l’AES, les vérités non dévoilées

Le président en exercice de la CEDEAO, l’actuel président du Nigéria, Bola Ahmed Tinibu s’en est pris à l’Alliance des Etats du Sahel (AES), lors du 64^ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’organisation, tenu dimanche 10 décembre à Abuja, capitale nigériane.

Il a déclaré à l’ouverture de la session dimanche, que l’Alliance des Etats du Sahel (AES), créée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, était « une tentative fantôme de détourner l’attention de leur quête mutuelle de démocratie et de bonne gouvernance qui aura un impact sur la vie de leurs peuples ».

Il a aussi affirmé que la CEDEAO est toujours déterminée à renouer le dialogue avec les pays sous régime militaire “sur la base de plans de transition réalistes et courts qui peuvent assurer la démocratie et la bonne gouvernance”. Et que de leur côté, ils devraient être prêts à leur fournir un soutien technique et matériel, afin d’assurer la réalisation de leurs objectifs stratégiques”.

Plusieurs analystes pensent que la réussite de l’AES effraie la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A l’allure des pays formant l’alliance et vu le sérieux et l’avancement du travail qui est fait au sein de l’AES il est fort probable qu’ils se retire de cette organisation sous régionale, de créer leur propre monnaie et très sûrement entrainer d’autres pays qui partagent leur vision.

Ce faisant, la CEDEAO se videra de ses membres comme le G5 Sahel. C’est ce que le responsable de la CEDEAO des chef d’Etats corrompus veut éviter en accusant l’AES de tentative de détournement d’attention et s’engage à les soutenir. S’il pensait pouvoir manipuler ou endormir les régimes militaires pour interrompre leur élan de créer une alliance solide d’entraide et de défense mutuelle, il se trompe lourdement.

Les militaires au pouvoir dans l’espace AES sont déterminés à aller jusqu’au bout, et ils sont soutenus par leurs peuples respectifs et tous les africains conscient, épris de l’indépendance réelle et du développement sans une main noire des impérialistes derrière.

Dénis G.