Le Régime militaire du CNSP au Niger, dans un communiqué rendu publique vendredi 22 septembre 2023, accuse le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, de faire blocus à la pleine participation du Niger, aux travaux de la 78ème Session de l’Assemblée Nationale des Nations Unies.
En effet, le Niger est représenté à cette session de haut niveau par une délégation conduite par le ministre nigérien des affaires étrangères, Barary Yaou Sangaré, autrefois représentant du pays à l’ONU. Cependant, la parole n’a pas été donnée à cette délégation comme c’est le cas avec les autres représentants des pays membres de l’ONU.
Au contraire, selon le communique du CNSP, le SG de l’ONU a refusé de prendre acte de la liste officielle des délégués de la République du Niger. Ceci en complicité avec le président français, Macron et de deux autres chefs d’Etats francophone de la CEDEAO. Des accusations réfutées par le dirigeant de l’ONU.
Le responsable de l’ONU est aussi accusé d’accédé à la demande de l’Ex ministre des affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massoudou, tendant à destituer le représentant officiel des autorités nigériennes. Elles dénoncent fortement cet agissement qui montre clairement l’ingérence du SG ONU dans les affaires interne du Niger.
Selon les nouvelles autorités du Niger, il s’agit d’une manœuvre de soutien entre « copains et amis nigériens de longue date », qui est contraire à la charte des Nations Unies, en particulier les règles statutaires d’accréditation d’un Représentant permanent auprès de l’organisation et celles régissant la tenue des sessions de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Le CNSP a tenu à prendre au témoin la communauté internationale sur ses agissements. Tout compte fait, le gouvernement nigérien de la transition rassure le peuple quant à sa détermination à défendre résolument les intérêts vitaux du Niger, avec son soutien.
Mariam Salif