Reçu en audience par le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, l’ambassadeur de la République populaire de Chine auprès du Burkina-Faso, Lu Shan a dressé le bilan des relations bilatérales entre la Chine et le Faso au cours de son mandat. Trois années durant lesquelles, il a œuvré à la redynamisation de la coopération sino-burkinabé.
La fin de mission de l’ambassadeur chinois Lu Shan marque une étape importante dans l’approfondissement des relations sino-burkinabé. En trois années de présence à Ouagadougou, le diplomate été un acteur clé d’une coopération solidaire, tournée vers des besoins concrets du peuple burkinabé.
Plusieurs projets structurants ont vu le jour : la construction du CHU de Bobo-Dioulasso, symbole fort d’un engagement pour la santé publique ; la future centrale photovoltaïque, promesse d’un accès facile à l’énergie ; ou encore l’implantation d’usines dans les secteurs du ciment et de la sidérurgie, gages d’industrialisation progressive. Ces initiatives illustrent une coopération pragmatique, ancrée dans le développement durable et l’autonomisation.
Au-delà des infrastructures, la coopération sino-burkinabé se distingue également par son approche inclusive : transfert de technologies agricoles, échanges universitaires, ouverture économique. Elle s’appuie sur un dialogue respectueux et une volonté partagée de bâtir un partenariat mutuellement bénéfique.
En somme, le bilan laissé par l’ambassadeur chinois Lu Shan, témoigne d’un lien dynamique entre Pékin et Ouagadougou. Une relation qui, au-delà des intérêts diplomatiques, s’inscrit dans une logique de solidarité active au bénéfice du peuple burkinabè.
Essi Malm