Le Togo a célébré, ce lundi 19 mai, la 5ème édition de la Journée de l’Afrique. Organisée de manière anticipée par le chef de la diplomatie togolaise, cette journée s’inscrit dans la perspective annuelle définie par l’Union africaine (UA), consacrant le 25 mai à la promotion de l’unité et de l’intégration africaine.
Cette édition est plus qu’un simple rendez-vous festif. Elle a célébré l’Afrique dans toute sa diversité culturelle et artistique (danses traditionnelles, musiques expositions gastronomiques), rappelant ainsi l’immense richesse du patrimoine africain, avec nécessité de le promouvoir comme levier d’unité africaine.
Mais au-delà des festivités, le Togo sous le leadership du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a réaffirmé sa vision politique et diplomatique. Cette célébration va se poursuivre avec une conférence-débat le 23 mai à l’Université de Lomé autour du thème choisi par l’UA, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations », renforçant donc l’action diplomatique du pays.
En effet, le Togo a récemment joué un rôle clé dans l’adoption par l’Union africaine, d’une décision historique sur les crimes de l’esclavage, la déportation et la colonisation. Cette démarche togolaise marque son engagement à faire de la justice historique un pilier du renouveau panafricaniste.
Dans cette droite ligne, Lomé accueillera en décembre prochain, un évènement majeur : le 9ème Congrès panafricain placé sous le thème, « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales ». Ce congrès ambitionne de mobiliser les ressources du continent et d’œuvrer pour le repositionnement de l’Afrique sur la scène internationale.
A travers tout ceci, le Togo se positionne non seulement comme un acteur diplomatique engagé, mais aussi comme une voix africaine qui porte haut les idéaux du panafricanisme contemporain.
Adjo Massan