Des dispositions nécessaires et idoines se prennent par les autorités burkinabè, pour mettre fin aux problèmes récurrents rencontrés dans le domaine agraire et foncier au Burkina Faso. Comme dans la plupart des sociétés africaines, le pays des hommes intègres fait face à la problématique de gestion du domaine foncier où des conflits entre les citoyens sont le plus souvent enregistrés.
Les autorités comptent prendre leur responsabilité, pour mieux face à cette situation et pouvoir gérer au mieux des propriétés terriennes au profit surtout des projets de développement dans le pays. L’adoption en Conseil des ministres du mercredi 05 Février d’un projet de loi portant Réorganisation agraire et foncière (RAF) au Burkina Faso, s’inscrit dans cette démarche des autorités pour une meilleure gestion du foncier.
Des innovations importantes ont été apportées à ce texte juridique qui date de 2012, afin d’adapter le texte aux réalités actuelles. Il s’agit d’après le ministre en charge de l’Economie, Dr Aboubakar Nacanabo, de la possibilité d’un bail de longue durée qui va de 18 à 99 ans dans le cadre de la production agricole ; de la reconnaissance des droits coutumiers ; de l’impossibilité pour un étranger de posséder un titre de propriété sur la terre rurale.
Des dispositions juridiques essentielles pour faciliter l’aménagement du territoire, la gestion du domaine foncier national et la règlementation des droits réels. Selon le gouvernement, ce projet de loi une fois adopté à l’Assemblée Législative de Transition, permettra au Burkina Faso de disposer d’un instrument juridique adéquat pour mobiliser plus d’espaces, notamment en milieu rural en vue de la mise en œuvre des grands projets d’intérêt général.
Norbert G.