Le bilan de la sécurité routière présente des chiffres alarmants rien que pour la capitale de la République du Niger, Niamey. Précisément, le Service de Constat des Accidents de la Circulation (SCAC) fait état de 5 124 cas d’accidents de circulation enregistrés entre 1er Janvier et 31 Octobre 2024. Des cas d’accident ayant causé 96 décès et fait 3 398 victimes, dont une majorité écrasante de jeunes de 0 à 24 ans.
Les données révèlent que parmi les blessés, 686 ont subi des traumatismes graves tandis que 2 616 ont été légèrement blessés, laissant également derrière eux des dégâts matériels considérables, estimés à 3 953 cas. Une situation alarmante, qui nécessite des mesures urgentes et idoines pour minimiser aussi bien les risques d’accidents que les conséquences fâcheuses de ces accidents de circulation sur toute l’étendue du territoire nigérien.
Pour commencer, des comportements comme l’excès de vitesse, l’utilisation du téléphone portable au volant, l’ignorance ou le non-respect du code de la route sont à proscrire selon les responsables du SCAC. Ils ajoutent que le changement de mentalité, la lutte contre la consommation de stupéfiants, la sensibilisation accentuée des usagers de la route et l’application stricte des sanctions appropriées s’avèrent nécessaires pour limiter les accidents.
Pour ces derniers, il est impératif que les autorités locales, les partenaires nationaux et internationaux ainsi que la société civile fassent de la sécurité routière une priorité nationale en menant des actions concrètes pour réduire les pertes en vie humaine.
Moussa D.
