Après le départ des troupes françaises du sol nigérien en décembre 2023, s’en ai suivi celui des contingents américains dont les derniers ont vidé la base aérienne 201 d’Agadez et l’ont rendu à l’armée nigérien, le lundi 05 Août selon les informations officielles. Après eux, suivront les forces allemandes d’ici 15 Août.
Ceci témoigne de la rupture de coopération militaire avec les pays occidentaux, comme ce fut le cas dans les deux autres pays membre de la Confédération AES, Burkina Faso et Mali. Il faut souligner que ce sont des accords militaires qui ont été dénoncé et annulés par le Niger. Il continuera donc de coopérer avec ces pays dans d’autre domaines que la sécurité et la défense.
D’où l’appel des opinions à la vigilance, étant donné que des diplomates, des humanitaires et hommes d’affaires occidentaux sont infiltrés par les hommes de mains des impérialistes pour déstabiliser les pays de l’AES. Des diplomates et officiers français surtout, l’avaient clairement déclaré, qu’après le départ des soldats, ce sera l’occasion de mener des opérations de déstabilisation mais d’une manière discrète.
A ce jour, la France est accusée de former et d’armer les terroristes à partir des pays voisins où se trouvent ses bases militaires, avec la complicité avec les valets locaux afin de renverser les régimes militaires et populaires, qui font obstacle aux intérêts des impérialistes occidentaux et des néocolonialistes français.
Pour rappel le général français François Lecointre avaient inviter les pays européens à se joindre à la France pour reconquérir le sahel et l’Afrique. L’intervient de l’Ukraine aux côtés des terroristes pour combattre les FAMa au Nord du Mali est un exemple et un début de la coalition occidentale contre les pays de la Confédération AES en particulier et d’Afrique en général.
Ainsi, pour des analystes panafricains, le retrait des forces occidentales ne garantit pas la liberté et ne met pas ces pays du Sahel à l’abri du danger, des menaces de la déstabilisation. La vigilance et l’action collective comptent.
Thomas Barma