Dans l’affaire du « Charbon Fin », il se trouve que des magistrats profiteurs et corrompus ont voulu profiter de l’occasion, pour se remplir les poches. Cette affaire qui oppose l’Etat burkinabè à la société minière IAMGOLD ESSAKANE SA, et aussi la société de transport Bolloré devenu Africa Global Logistics (AGL), date de fin d’année 2018.
Le procès a trainé, jusqu’en 2023, parce que, selon les informations concordantes, des magistrats chargés de l’affaire l’ont voulu, afin de se faire de l’argent facile. N’eut été les revendications du peuple et la décision du gouvernement de la transition de prendre les choses en main, le dossier du charbon fin serait entrain d’être rongé par les cafards dans les tiroirs de certains juges.
D’après les informations, la décision du gouvernement qui a consisté à amender la société Essakane et à déclarer la cargaison, propriété de l’Etat, a coupé l’herbe sous le pied de ces magistrats qui nourrissaient l’espoir de s’enrichir avec cette affaire. Désespérés et en colère, parce que leurs intérêts sont en jeu avec cette décision, ils ont décidé d’agir.
Des manifestations de révolte et de manipulation de la population sont donc prévues dans les jours à venir selon des sources dignes de foi. L’idée du gouvernement est pourtant de se servir de cette amende et de la valeur de la cargaison pour soutenir la lutte contre le terrorisme.
Pour rappel, la société Essakane est accusé depuis des années de fraude en matière de commercialisation d’or et des autres substances précieuses, d’exportation illégale de déchets dangereux, de blanchiment de capitaux, et bien d’autres faits en matière d’exportation et de commerce des minerais du Burkina Faso.
Gabriel Baloum