La journée des tirailleurs africains a été commémorée au Burkina Faso, comme chaque année. Une Journée instituée pour saluer le courage et la mémoire des anciens combattants. Surtout de ceux qui ont combattu auprès de la France, selon le délégué aux anciens combattants et aux anciens militaires, le colonel-major Pierre Ouédraogo.
Selon ce dernier, pour se débarrasser des terroristes et rendre la liberté au Pays des hommes intègres, il est important pour la population de s’inspirer du courage et de la bravoure dont ont fait preuve les tirailleurs africains, surtout dans la lutte pour la puissance coloniale française contre les Nazis.
C’est un appel lancé par le colonel-major Pierre Ouédraogo, le délégué aux anciens combattants et aux anciens militaires burkinabè. C’était lors de la cérémonie du dépôt de gerbes au monument des morts, à la place de la Révolution. Les tirailleurs africains ont lutté au péril de leur vie, pour des pays qui n’étaient pas les leurs.
Aujourd’hui, il s’agit pour les burkinabè de lutter et de défendre leur propre pays épris des terroristes et des mêmes puissances étrangères qui ont sacrifié les anciens combattants africains, pour avoir la démocratie et la liberté. Selon l’ancien combattant, Pierre Ouédraogo, personne d’autre que les burkinabè eux-mêmes, ne saura défendre les intérêts du Burkina Faso.
Quoi de plus pure et légitime que d’être animés par le courage, la force et la bravoure de ces ancêtres, anciens soldats africains, pour exiger et obtenir la souveraineté, l’indépendance totale. C’est le moment aussi de laisser de côté les différends et surtout la recherche des intérêts personnels, pour se concentrer sur les intérêts communs.
Sabine Kondé