Algérie/Mali : La Raison qui pourra justifier un quelconque alignement des autorités algériennes derrière les ennemis de la paix

Diplomatie MONDE OPINION POLITIQUE Sécurité SOCIETE

L’Algérie, ce pays de l’Afrique du Nord et frontalier avec le Mali et le Niger, est régulièrement accusé de connivence avec les ennemis de la paix, contre ses voisins du Sahel, notamment le Mali. Tout récemment l’Algérie a été cité comme pays servant de base arrière à ceux qui combattent les maliens et cherchent à déstabiliser le régime militaire en place.

C’est suite notamment aux récents affrontements entre les forces maliennes et une coalition de forces terroristes dans le Nord du Mali, près de leur frontière commune. Il faut rappeler aussi que les autorités maliennes, en Janvier 2024 avaient ouvertement accusé leurs homologues de l’Algérie d’ingérence, d’actes inamicaux et de protection des rebelles criminels recherchés par la justice malienne.

Les autorités maliennes avaient également décidé de mettre fin à l’accord de paix et de réconciliation signé en 20215, et dont l’Algérie avait assumé la médiation. Cette décision du Mali avait déplu aux autorités algériennes qui avaient exprimé leur mécontentement relevant des conséquences.

C’est sans oublier les altercations entre les diplomates des deux pays, marqués par des convocations et des rappels des ambassadeurs des deux parties. Semblerait-il qu’après cette période, les autorités algériennes auraient gardé une dent contre leurs homologues du Mali.

Et pour certains analystes de la situation, il se pourrait que les autorités algériennes, n’ayant pas totalement digéré les accusations et dénonciations des maliens, décident de s’allient avec les ennemis du Mali. Une manière pour elles, de nuire à la réputation des autorités maliennes et de contribuer à leur chute.

Le rebondissement d’Alger, à travers le ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, sur cette question d’accord de paix et la façon dont le Mali devrait régler le problème terroriste, et ce, suite aux combats acharnés dans le Nord du pays, pourrait donner raison à ces analystes qui pointent du doigt l’Algérie.

Samuel Fabna

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *