Le gouvernement burkinabè sous l’égide du président Ibrahim TRAORE met les bouchées doubles pour une gestion plus efficace du flux migratoire. Dans un contexte d’insécurité liée au terrorisme et à toute forme de menace sécuritaire, les autorités du Burkina Faso prennent leur responsabilité. Tout récemment 43 personnes ont été encore interpelées à Dapoya, au Centre-Ouest du pays dans le cadre de la lutte contrer des actes criminels.
Il urge donc de mettre tout en œuvre pour mieux sécuriser le territoire national. Après donc l’adoption en 2022 de la loi portant conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national, des dispositions sont prises désormais pour son application efficace. Il s’agit entre autre, du décret relatif aux modalités d’application de cette loi, adopté en conseil des ministres du mercredi 12 Février.
Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, ce décret vise à renforcer et à clarifier les dispositions législatives en matière de gestion du flux migratoire tout en prenant en considération non seulement les normes et les standards internationaux et communautaires, mais également certaines tendances modernes en matière de droits comparés. En clair, le décret d’application va contribuer à lutter efficacement contre le terrorisme et toutes les autres formes de menaces transnationales.
D’après le gouvernement, ce décret servira notamment de base juridique pour encadrer le visa électronique et facilitera davantage le traitement de l’entrée et du séjour des étrangers au Burkina Faso. Le ministre de la Sécurité a également rassuré que ce décret d’application tient compte des décisions prises au sein des pays de la Confédération AES, des normes communautaires, des conventions internationales ratifiées par notre pays, et du principe de réciprocité.
Bernadette S.