Après trois (03) années d’expérience avec le programme Wezou voulu par le chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE et son gouvernement, bilan dressé est satisfaisant et encouragent. Les chiffres officiels sont à environ 575.000 femmes touchées, contre 290 000 femmes en fin d’année 2022. Ceci traduit l’impact significatif qu’a ce programme sur la santé maternelle et infantile au Togo.
Initié en 2021 dans le cadre de la politique nationale de protection maternelle et néonatale du président de la République togolaise, ce programme national se veut accompagnateur et facilitateur d’accès aux soins de santé par les femmes enceintes et les nouveau-nés. Il prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes sans exception dans les centres de santé publics et les structures accréditées.
Une manière pour les autorités du pays de contribuer à la réduction drastique du taux de la mortalité maternelle et néonatale en permettant aux femmes enceintes de bénéficier des soins adéquats pendant leur grossesse, afin d’amoindrir les risques d’accouchement difficile. La prise en charge comprend selon les informations officielles, le suivi régulier, l’accouchement dans les formations sanitaires, et les soins prénataux, jusqu’à une certaine période.
L’exécutif entend non seulement maintenir cette dynamique, mais aussi l’étendre. Parmi les projets phares liés à cette initiative, cinq hôpitaux mère-enfant sont en cours de réalisation et devraient être finalisés d’ici à la fin de l’année a affirmé la première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Justine Kpoda
